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10 ans après avoir écrit & chanté un album sur la Maternité d'Elna, Joanjo Bosk de retour à Gavroche


"Elna franca i suïssa, l'altra cara de l'infern. Mai mes..." "Elne franche et suisse, le côté face de l'enfer. Plus jamais ça...". Ces paroles ont 10 ans et elles n'ont pas pris une ride. L'auteur compositeur catalan de Figueres les avait écrites et mises en musique en hommage à la Maternité d'Elne et à sa fondatrice Elisabeth Eidenbenz dans un album appelé "Elna". En ce mardi 10 mai à 21H, Joanjo Bosk était de retour à Gavroche pour l’interpréter dans le cadre de la première semaine catalane d'Elna. Joanjo accompagné d'un excellent guitariste a égrainé un répertoire propre mais aussi des textes de Fédérico Garcia Lorca, de Joan Luis Luis, des chansons de Léonard Cohen, Joan Baez ou de Léo Férré. Une soirée exceptionnelle comme il y en aura plein d'autre au cours de cette semaine qui s'achève le 16 mai par un spectacle théâtral à la salle des fêtes.


Auparavant à 18H30, avait lieu dans la salle qui touche au cinéma René Vautier une conférence très intéressante à quatre voix Annie Pezin archéologue et adjointe au maire nous a parlé des caprices et de l'importance du Tech dans le développement d'Elne et de l'agriculture qui a toujours façonné la cité d'Elne de l'antiquité à nous jours avec des paysans différents comme André Trives. Henri Jonca, l’ineffable historien amateur illibérien, toujours prêt à oser une hypothèse historique, nous a parlé de l'histoire de l'empereur Constantin et de son fils Constant, contemporains des sarcophages mis au jour récemment à la ville basse d'Elne. Aymat Catafau, qui lui nous a parlé de la première cathédrale d'Elne et des premiers évêques, précisant que Elne est la seule ville du département à pouvoir revendiqué le titre de cité et ses habitantes et habitants le noms de citoyennes et citoyens, même Perpignan et les perpignanais ne pouvaient y prétendre. Le dernier intervenant Yves Escape a quant à lui mis en avant l'histoire et le caractère particuliers de la ville et de ses habitants au fil des âges, frondeurs, progressistes, solidaires, résistants. L'actuelle municipalité est donc l’héritière de cette histoire, de l'Abat Oliba (Pau i treva de deu) à Miquel de Giginta (inventeur des premières Miséricordes et des prémices d'une sécurité sociale au moyen âge), sans oublier les paysans illibériens autogestionnaires de leur marché ou Elisabeth Eidenbenz et pour finir par le banquet de solidarité aux sans papiers qui aura lieu à l'Espace Salitar d'Elna (ancien collège).

Une belle soirée que ce mardi 10 mai dans le cadre de la première semaine Catalane. Une nouvelle fois les absents ont eu tort.


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