La Région Occitanie - Pays Catalan a pris sa part dans la réalisation en quelques mois du centre municipal de santé Ambroise Croizat situé à Elne. L'idée construite pendant la campagne et lancée dès l'élection de la nouvelle équipe municipale en juillet 2020 a vue le jour le 6 avril 2021, un exploit en quelques mois alors que la commune ne disposait même pas des locaux. Après neuf mois de fonctionnement, cinq nouveaux et jeunes médecins ( quatre femmes et un homme) officient dans le centre, sur 4,2 équivalent temps pleins. Tout est évidemment perfectible mais aujourd'hui on peut justement s'interroger : comment auraient fait pour se soigner les illibérien-ne-s et certains citoyens des communes alentours, si ce centre n’avait pas été créé en quasi urgence par la commune d'Elne?
Marie Piqué, vice-présidente de la Région, chargée des solidarités, qui a suivi et soutenu le projet du maire d'Elne et de son équipe depuis le début, est venue mercredi 19 janvier en saluer la réussite. Visite guidée par Sylvie Bouissac adjointe au maire chargée de la structure. D'autres élus de la commune étaient présents pour accueillir Marie Piqué, accompagnée de Patrick Cases conseiller régional des PO, ils sont restés devant la porte du centre afin d'assurer la tranquillité des patients. Cette visite a été l'occasion pour Nicolas Garcia de rappeler que "La création d'une centre municipal de santé avec des médecins salariés de la commune ne se résume pas simplement à une réponse aux besoins en santé du quotidien d'une population. Elle questionne tant la pérennité d'un modèle économique qui correspond à une structure répondant à la fois au nombre de médecins généralistes nécessaire pour lutter contre la désertification et l'éloignement médicaux, que le souhait d'un nombre grandissant de jeunes médecins femmes et hommes. En effet deux ans après leur création la pérennisation de ces centres, dont l'utilité se confirme chaque jour, dépendra de leur équilibre financier. Si cet équilibre n'est pas atteint partout la sécurité sociale et l’État devront prendre leurs responsabilités, afin de ne pas retomber dans une médecine qui épuise les praticiens, ne leur permet pas toujours de consacrer le temps qu'ils souhaiteraient aux patients, aux pathologies et aux questions plus larges de santé - ville."
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