Suite aux monstrueux dépôts de bois flottés liés à la tempête Gloria et aux petites crues qui ont suivi, la municipalité a réuni en mars dernier tous les partenaires concernés (représentants des services de l’État, de la Réserve Naturelle du Mas Larrieu (Mas de la Riu), du parc Naturel Marin du Golfe du Lion, de l'entreprise retenue) pour bien cadrer les travaux de nettoyage indispensables, financés de manière importante par le Département, la Région et l’État.
Après un hiver de plus, et de nouveaux dépôts, des cordons dunaires ont commencé à se former à l'arrière de la plage, au pied des tamaris, et sont déjà colonisés par la biodiversité environnante.
Pour préserver au mieux cette zone naturelle fragile, particulièrement au printemps (saison de nidification), seuls les gros troncs seront enlevés, par des engins qui ne circuleront que sur la plage. Ces bois seront ensuite broyés à l'écart des espaces protégés, et ce broyat sera réutilisé sur le parcours de santé qui est en cours d'aménagement à l'ancien collège.
Pendant la durée des travaux (mois d'avril), l'accès à la plage est interdit, pour des raisons évidentes de sécurité.
Cette opération couteuse, qui par le passé n'intervenait que tous les dix ans, est aujourd'hui récurrente. Elle ne pourra plus à l'avenir être supportée par la seule commune d'Elne, dont les uniques 700 mètres de plage sauvage n'ont pas vocation, parce que sous les vents et courants dominants, à recueillir et surtout ramasser à ses seuls frais tout ce que charrie le Tech comme bois, roseaux et autres détritus moins nobles et polluants. Une question collective à aborder entre services de l'Etat, communes et communautés de communes riveraines du fleuve et le syndicat mixte du Tech.
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